La fin du confinement approche. Tant mieux.
Sauf pour tous ces animaux qui ont pris un peu de liberté, se rapprochant de nos habitations voire visitant nos villes désertées. Ce blaireau photographié en plein jour, cette petite chouette-hulotte qui attend le retour de ses parents et ce renardeau qui a vu le jour au cœur du cimetière du Père Lachaise nous rappellent que toute une faune, que nous ignorons souvent par manque de curiosité vit, mange, dort et se reproduit à nos portes…
Mais cette année restera particulière. Comme le souligne la Ligue pour la Protection des Oiseaux, la LPO, le confinement a sans nul doute soulagé des populations animales et végétales souffrant habituellement de notre mode de vie : quelques milliers de chouettes et de putois, des dizaines de milliers de salamandres et de hérissons et des millions d’insectes ont eu la vie sauve du fait d’un trafic routier réduit. Des hérons se sont installés près de plans d’eau normalement très fréquentés. Sur le littoral, la reproduction des oiseaux marins est en train de se dérouler dans une tranquillité inédite. Un couple de Gravelot à collier interrompu, une espèce menacée, a par exemple fait son nid juste devant l’accès à la plage de Quiberon (56) tandis qu’une colonie de Sternes caugek s’est déplacée sur celle de Portiragnes (34), proche du Cap d’Agde.
Et si c’était le moment de s’intéresser d’un peu plus près à nos animaux, « nos » parce que chacun d’entre nous tient dans ses mains la survie de ce renardeau parisien, de ce bébé chouette qui chuinte dans le Perche et de ce jeune blaireau qui a fait ses premiers pas en Isère. Puisque nous sommes contraints de rester dans l’hexagone, pourquoi ne pas partir à leur rencontre ? L’agence Escursia propose, en partenariat avec la LPO et les Parcs Naturels Régionaux, des voyages consacrés à la découverte de la faune, dans toute la France et donc certainement à moins de 100 kilomètres de chez vous.
Copyright : Richard Gonzalez/Benoit Gallot/Jean-Philippe Noël.