Les bahamas

sans se ruiner

Voyage Grand format

GRAND BAHAMA POUR SES PLAGES, NEW PROVIDENCE POUR SON CARNAVAL. MON DUO D’ÎLES POUR UNE PREMIÈRE DÉCOUVERTE DE L’ARCHIPEL DES BAHAMAS.  

Des kilomètres de plages au sable immaculé, une mer aux mille nuances turquoise, une météo au beau fixe toute l’année… Les Bahamas en font rêver plus d’un. Cet archipel corallien de 700 îles et 2300 îlots se déploie au nord de la mer Caraïbes, à moins de 100 kilomètres à vol d’oiseau de la Floride.  Avec les nouveaux vols directs de Paris Orly à Nassau, ce paradis n’est plus réservé à quelques happy few. Pas forcément! Pour le tester sans se ruiner, il suffit de bien choisir ses points de chute. Le programme?  D’abord New Providence, pour son célèbre carnaval de Nassau.

Puis Grand Bahama, pour ses plages et ses parcs nationaux. Débarquer par 26° en plein mois de décembre à Nassau, c’est déjà lâcher prise. J’ai beau être dans la capitale historique de l’archipel, la plage n’est jamais bien loin et tout le monde me salue comme une amie de la famille : « Hello sweetie!« . Port franc, escale obligée des paquebots de croisière américains, place financière prisée des banques off-shore, Nassau est prospère et cela se voit. Depuis les années 2000, elle a même juré de lutter contre l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent… Son esprit libertaire tient pour partie à son histoire. 

PARTIR AUX BAHAMAS

Avec Air Caraïbes et l’Office du tourisme des Bahamas, qui permet de réserver en ligne hébergements et activités dans toutes les îles de l’archipel.

Sous les pavés de Nassau, la plage…

Lycéennes en uniforme, à la mode british.

Un paquebot de croisière… au bout de la rue.

Au XVIIIe siècle, les pirates en avaient fait leur base pour aller piller les gallions et y  avaient proclamé une république égalitaire, avec son propre code de lois… Retournée depuis dans le giron britannique, la ville cultive aujourd’hui sa patine british, avec son Assemblée, son tribunal, sa cathédrale peints de rose pimpant, le fameux « pink colonial ». A l’instar des bobbies anglais, les policiers locaux arborent casques blancs et uniformes à boutons dorés. Et c’est à pied ou en calèche à cheval qu’on explore les ruelles bordées de maisons créoles qui descendent en pente douce des collines à la mer. En chemin, la halte s’impose au Heritage Museum, où revit le souvenir des boucaniers d’antan ou à la Graycliff House, demeure du XVIIIe siècle devenue 5* de charme, table gastronomique et fabrique de cigares… Avec des enfants, cap sur les attractions de l’Atlantic Resort, sur  Paradise Island, face au port de Nassau. 

Pascale Desclos journaliste portrait

Le mot de Pascale

« Mon meilleur souvenir de ce voyage aux Bahamas? Ma plongée avec les dauphins à Port Lucaya. Rien à voir avec un show de seaquarium : ici, les dauphins sont à demi-sauvages et évoluent en liberté. Je pouvais les toucher, jouer avec eux. Un vrai rêve de gosse ! »

Mais pour sentir battre le cœur de la ville, il faut y séjourner pendant le Junkanoo, le carnaval local. Toute l’île se retrouve alors pour danser dans les rues au rythme des steelbands, dans un flot joyeux de bikinis à paillettes et d’extravagantes coiffes de plumes. La fête continue à la nuit tombée, avec des concerts géants en bord de plage…

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Bahamas - Nassau - Carnaval Junkanoo costumes

Paillettes, lunettes de soleil, bidon d’eau et bras à selfies : le kit indispensable de survie au Junkanoo, le carnaval de Nassau.

A 45 mn de Nassau par les petits avions de Bahamasair ou Western Air, Grand Bahama attire plutôt les familles. A elle seule, l’île compte 3 parcs nationaux et aligne quasiment 100 km ininterrompus de plages, certaines aménagées, d’autres plus sauvages. En couple ou avec des enfants, on y pose ses bagages en club tout compris. Modèle du genre : le Viva Wyndham, au bord du lagon bleu de Fortuna Beach. Son club de plongée propose d’étonnantes expéditions « shark feeding » au cours desquelles les plongeurs, même amateurs, caressent des requins de 300 kg sans prendre le moindre risque.  Mais on peut opter pour un plus sage tour de l’île en 4X4. En chemin, s’égrainent le phare rouge et blanc de West End, les jardins tropicaux 

de Garden of the Groves, la mythique Goldrock Creek, élue parmi les plus belles plages du monde et les « trous bleus » du Lucayan National Park. »Ces grottes calcaire remplies d’eau douce sont une particularité de l’île, explique Joan, une ranger en chapeau de brousse. Abritant une faune adaptée à la vie dans l’obscurité, dont plusieurs espèces de chauve-souris, elles forment un réseau souterrain de plusieurs kilomètres. » Autre must local : la Dolphin experience au départ de la marina de Port Lucaya. Rien à voir avec un traditionnel show de seaquarium…. Ici, les touristes nagent et jouent avec des dauphins en semi-liberté, dans de vastes bassins reliés à l’océan. Chaque séance est supervisée par un moniteur et l’’émotion est souvent palpable!

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Bahamas - Gran Bahama - Lagons et 100 km de plages - West End

Sable blanc et lagon turquoise : Grand Bahama aligne plus de 100 kilomètres de plages immaculées, comme celle de West End.

Comme sa voisine, Grand Bahama a le sens de l’accueil. Dans les hameaux de bord de mer, blottis autour de leur église en bois, se cachent quelques terrasses mythiques. Modèle du genre, la cabane de Toni, sur la plage de Taino Beach. Ici on vient savourer la traditionnelle « conch salad », à base de lambis, ces gros coquillages qui abondent dans les eaux claires et peu profondes de l’archipel. Un délice mariné dans du jus de citron vert, avec des tomates, des oignons, des poivrons. Le dimanche après-midi, c’est concert de jazz improvisé! « Pour y assister, j’ai fait 3 heures aller-retour en kayak », assure Andrew, un habitué des lieux.

Plus loin, dans les allées de Port Lucaya Market, boutiques d’artisanat, bars et restaurants ont pris position dans des guinguettes aux couleurs jaune soleil, rose malabar, bleu des mers du sud… Une tradition : siroter un Bahama Mama (rhum, jus de fruits, grenadine) sur les terrasses animées de musique en live, avec vue sur les bateaux. Et jusque sur la terrasse-ponton de l’élégant restaurant gastronomique Flying Fish, à Freeport, l’ambiance reste chaleureuse : en fin de soirée, le chef Tim Tibbits ne dédaigne pas sortir sa guitare et chanter de vieux airs de rock. Tout l’esprit des Bahamas est là !

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PARTIR AUX BAHAMAS

Avec l’Office du tourisme des Bahamas, qui permet de réserver hôtels et activités sur toutes les îles de l’archipel. Infos en français. Passeport en cours de validité + 6 mois et formulaire ESTA si transit via les Etats unis.

Vol direct Paris Orly-Nassau sur Air Caraïbes. Sur place, les compagnies locales Bahamas Air, Sky Bahamas ou Western Air relient Freeport à Nassau (50 mn de vol) et aux autres îles de l’archipel.

Bonnes étapes.

A Nassau, au British Colonial Hilton pour son style Art Déco et sa situation au cœur du centre historique, au bord d’une petite plage de sable. 

A Love Beach (à 15 mn de Nassau), dans les bungalows de bois aux couleurs bahaméennes du Compass Point Beach Resort

A Grand Bahama, au Viva Wyndham, un hôtel-club en formule all inclusive, sur la plage de Fortuna Beach. Grande piscine, 3 restaurants, animations et club de plongée sur place.

NE PAS MANQUER

Le Junkanoo, le carnaval traditionnel des Bahamas, en décembre et mai à Nassau, en avril à Grand Bahama Island. 

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